En effet, la consommation d’insectes aurait des effets positifs d’un point de vue écologique. Élever des insectes se révèle bien moins polluant que l’élevage de bétail, les insectes comestibles produisant bien moins de gaz à effet de serre que nos amis à quatre pattes. De plus, les insectes consomment moins de végétaux et d’eau.
De plus, d’un point de vue économique, leur production demande un investissement moindre comparé aux méthodes de production de viande actuelle qui sont insoutenables à long terme. En effet, lorsque l’on considère le nombre d’êtres humains, la diminution des surfaces disponibles pour l’élevage, le manque d’eau et la production de gaz à effet de serre par le bétail ; l’avenir de l’élevage traditionnel semble bien compromis.
Un mélange de nutriments
La composition nutritionnelle des insectes est remarquable. Ils sont riches en protéines, en vitamines et en minéraux. De plus, ils ne présentent aucun risque pour le cholestérol. Cependant, afin de conserver au mieux tous leurs bienfaits, il faut faire attention à certains adjuvants dont certains contiennent du glucose par exemple.
En plus, c’est bon !
Non seulement, ils sont bénéfiques à notre environnement et notre corps, mais en plus ils ont bon goût !
Certains insectes comestibles ont une saveur qui ressemblerait à celle de la peau de poulet grillé, d’autres auraient un goût de noix.
Attention cependant aux excès !
Une consommation d’insectes excessive risquerait de menacer les espèces d’insectes et provoquerait ainsi la déstabilisation des écosystèmes qui en dépendent. Chaque année, 60 milliards d’animaux sont tués pour la consommation de l’homme, alors imaginez la quantité d’insectes qu’il faudrait pour compenser.
La consommation d’insectes reste intéressante si elle se cantonne à un marché restreint et ne peut être envisagée à une trop grande échelle au risque de mettre à mal tout notre écosystème.